Avec Exploring Economics, nous renforçons une science économique plurielle et des approches économiques alternatives.
Malheureusement, nous manquons d'argent.
Avec une petite contribution, tu peux aider Exploring Economics à rester en ligne. Merci!
Nous sommes une organisation à but non lucratif enregistrée | Compte bancaire: Netzwerk Plurale Ökonomik e.V. DE91 4306 0967 6037 9737 00 GENODEM1GLS | Mentions légales
Dans cette vidéo, le youtuber Des économistes et des hommes présente le concept de finance fonctionnelle théorisé par Abba Lerner.
Pour ce dernier, le déficit public ne doit pas être vu comme un fardeau pour l'économie, mais plutôt comme un moyen d'améliorer la situation économique et sociale du pays. L'Etat (souverain de sa monnaie) a le potentiel de pouvoir s'autofinancer à travers sa Banque Centrale. L'Etat ne doit pas se fixer de limites d'endettement en fonction d'un objectif de balance des comptes (finances saines), mais plutôt se donner les moyens pour amortir les situations de crise et viser une situation économique prospère au lieu de se limiter.
En effet, l'Etat peut agir afin d'amortir les situations de crises qui provoquent une augmentation du chômage, et donc une chute des revenus. En s'endettant pour relancer l'économie, il permet à celle-ci de pouvoir à nouveau utiliser sa pleine capacité de production, et donc diminuer le chômage et croître. L'Etat doit donc voir le niveau général des prix comme seule contrainte, étant donné qu'il témoigne des pressions sur les ressources.
Cette courte présentation des idées d'Abba Lerner aide à comprendre le rôle que l'Etat peut jouer dans l'économie, en favorisant une vision productive de la dette et non comme uniquement une vision comptable. Ayant inspiré notamment les théories Post-Keynesienne et la Théorie Monétaire de la Monnaie, le concept de finance fonctionnelle s'inscrit en opposition de la théorie quantitative de la monnaie et propose une intervention accrue de l'Etat pour garantir le bon fonctionnement du système économique.
Cliquer ici: #23. Lerner et le déficit public