Julien Hallak
Project manager at the Veblen Institute for Economic Reforms, supporting curriculum reform and pluralism in economics
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L’économiste américain d’origine russe Hyman Minsky accordait une place centrale à la finance dans le fonctionnement des économies capitalistes. Cent ans après sa naissance, la crise de 2008-2009 remet en avant ses analyses de l’instabilité financière et ses pistes de réflexion sur les mécanismes qui pourraient la contenir.
Hyman Minsky : un économiste visionnaire
Parler de part des dépenses publiques dans le PIB a-t-il vraiment un sens ? Jean Gadrey critique cette approche en prenant l'exemple d'une simple entreprise commerciale.
Parler de la « part des dépenses dans le PIB » est une ineptie !
Premier épisode d'une série sur le libéralisme d'Entendez-vous l'Eco, qui porte sur la théorie néoclassique. Cette école de pensée fondatrice de l'économie dominante actuelle peut se comprendre à travers quatre penseurs : William Stanley Jevons, Léon Walras et Carl Menger, Alfred Marshall.
Aux origines de la théorie néoclassique
Xerfi Canal a reçu Denis Colombi, sociologue, enseignant en sciences économiques et sociales, auteur du blog « une heure de peine » sur l’actualité de la sociologie, dans le cadre de son livre "Où va l’argent des pauvres".
Une interview menée par Adrien de Tricornot.
Où va l'argent des pauvres ?
Léon Walras, un des grands fondateurs de la théorie néoclassique, est un penseur complexe et à découvrir : tantôt brandi comme une grande figure du libéralisme, tantôt théoricien d'une planification économique rationnellement fondée. Court article tiré du mensuel Le Point sur l'auteur.
Comprendre l’économie : Léon Walras - Le fondateur de l'économie néoclassique
Dans cette contribution, nous examinons la relation sociale à l’énergie au sein du régime d’accumulation fordiste et du capitalisme financiarisé et mondialisé qui s’est mis en place depuis les années 1970. L’objectif est d’identifier des ruptures dans les modalités d’usage de l’énergie qui accompagnent les transformations observées dans d’autres domaines. Pour cela, nous procédons à une analyse empirique et comparatiste de l’utilisation de l’énergie dans les principales économies à haut revenu (Allemagne, États-Unis, France, Japon et Royaume-Uni) entre 1950 et 2010. Le fordisme se caractérise par une utilisation extensive de l’énergie et une utilisation intensive du travail. Les forts gains de productivité de ce dernier sont alimentés notamment par une augmentation rapide de la quantité d’énergie incorporée au processus de production. À partir de 1970, le ralentissement de la croissance de la quantité d’énergie coïncide avec le ralentissement de la productivité du travail et contribue à l’érosion du compromis social fordiste. L’émergence du néolibéralisme se traduit par une restauration de la part du capital dans le partage de la valeur ajoutée et s’accompagne, d’une part, d’une utilisation de plus en plus intensive de l’énergie, la productivité de celle-ci se mettant à augmenter fortement dans les principaux pays à haut revenu ; d’autre part, par la délocalisation de l’utilisation de l’énergie.
La transformation de la relation sociale à l’énergie du fordisme au capitalisme néolibéral
Conférence de Gaël Plumecocq (INRA) sur l'économie écologique, ses fondements, auteurs et projets. Il est l'auteur d'une introduction à cette école de pensée aux éditions La Découverte.
L'économie écologique en débats
L'interdisciplinarité au service de l'environnement Vendredi 3 Février 2017 Université d'artois Arras Programme : Ouverture de la journée par Jacques Coget - Président du CSENPC et Pasquale Mammone - Président de l'université d'Artois. Présentat… Ajouté par: Timothee Herisse
L’interdisciplinarité au service de l’environnement
Économie de l’environnement, des ressources naturelles, du développement durable, green economics, sustainability science, bioéconomie, écodéveloppement : nombreux sont les disciplines et les concepts qui croisent considérations environnementales et économiques. On revient ici sur l’économie écologique, qui a réussi à investir le champ académique et à démultiplier les débats.
Que peut-on apprendre de l’économie écologique ?
Cet article rassemble les principaux résultats des études de genre en finance. À partir d’une présentation des résultats inédits d’une enquête sur les ménages français (enquête Pater), nous examinons d’abord les différences de préférences et de comportements entre hommes et femmes en matière financière, puis leurs incidences à plusieurs niveaux.
Vers un nouveau genre de finance ?
En quelques mots, Gaël Plumecocq explique ce qu'est l'économie écologique : ses grandes thèses, auteurs et projets. Il est l'auteur d'une introduction à l'économie écologique aux éditions La Découverte.
Découvrir l’économie écologique
Le monde doit faire face à trois crises majeures : environnementale, inégalitaire et financière. Face aux limites de la macroéconomie classique négligeant largement ces trois enjeux pourtant cruciaux, l'Institut Veblen nous propose ici les bases d'une réflexion sur le renouveau des modèles macroéconomiques qui ne doivent plus ignorer les questions climatique, sociale et d'instabilité financière.
Pour une macroéconomie écologique
Entretien avec Sylvie Morel, économiste et professeure titulaire au Département des relations industrielles de l’université Laval, à Québec, où elle est arrivée en 1996. Ses enseignements et ses recherches portent sur les politiques publiques de l’emploi, la sécurité sociale et la théorie économique (l’économie institutionnaliste de John R. Commons et l’économie féministe). Ses travaux sont menés dans une perspective de genre. Elle a collaboré à plusieurs réseaux de recherche féministes, aux fins, notamment, de l’élaboration de formations sur les théories économiques pour les groupes de femmes. Elle est membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) ainsi que chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés. Signataire du Manifeste pour un Québec solidaire (2005), elle a co-fondé le site Économie autrement – dédié à la promotion de l’économie hétérodoxe – et y a collaboré pendant 7 ans. Elle a aussi siégé quatre ans au Comité de direction du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion (CEPE), rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS).
Pour une économie féministe radicalement hétérodoxe
Le PIB fait l’objet de critiques régulières. En avril dernier, le Parlement a voté, sur la proposition de la députée Eva Sas (EELV), une loi prévoyant que des indicateurs alternatifs au PIB guident les politiques publiques. Mais le choix de ces indicateurs alternatifs soulève un certain nombre de questions. Par Géraldine Thiry (Université de Louvain, Forum pour d’autres indicateurs de richesse) et Adeline Guéret (étudiante à l’ENSAE, stagiaire à l’Institut Veblen).
Le gouvernement français publie cette année, parallèlement au dépôt du projet de loi de finances, un rapport présentant " l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que les indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable." Cette publication fait suite à l’adoption définitive au Parlement, en avril 2015, de la proposition de loi visant à prendre en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans la définition de politiques publiques. L’article unique de cette loi prévoit "une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et envisagées pour l’année suivante, notamment dans le cadre des lois de finances, au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut." Cette loi marque constitue donc une première étape dans la remise en cause de la centralité du PIB (produit intérieur brut), comme indicateur central du progrès de notre société. Comme l’explique la vice-présidente de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, la députée de l’Essonne, Eva SAS, à l’origine de cette loi, il est nécessaire de " renouveler la pensée économique " parce que nous sommes entrés " dans une période post-croissance qui nous impose de commencer à réfléchir autrement " (…) " Il faut remettre du long-terme dans les politiques publiques et prendre en compte ce qu’on lègue aux générations futures « . En consacrant son rapport annuel 2015 à la question des nouveaux indicateurs, l’Idies s’inscrit pleinement dans le cadre des missions qu’elle s’est donné depuis son origine : agir pour que soient réunies les conditions nécessaires pour que tous les citoyens puissent accéder à une information économique et sociale de qualité. Le choix des indicateurs rendant compte de l’état de notre économie et de notre société a une dimension technique. Mais il est surtout profondément politique. Il ne peut donc être laissé aux seuls experts et doit au contraire être placée au coeur de la délibération démocratique. C’est toute l’ambition de ce rapport que d’y contribuer.
De nouvelles finalités pour l'économie. L'enjeu des nouveaux indicateurs de richesse.
Le grand œuvre de l’économiste américain Hyman Minsky Stabilizing an unstable economy, sorti en 1986, vient d’être publié en français par l’Institut Veblen et Les petits matins.
Maîtriser l'instabilité financière : les leçons d'Hyman Minsky
Quelles sont les opportunités et quels sont les risques des accords commerciaux de nouvelle génération négociés actuellement par l'UE (CETA avec le Canada, JEFTA avec le Japon,...) ?
Cécilia Bellora, économiste et ingénieure agronome, CEPII Karine Jacquemart, directrice générale, Foodwatch (sous réserve) Charles de Marcilly, responsable du bureau de Bruxelles, Fondation Robert Schuman Katheline Schubert, professeure d’économie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - PSE Modération : Dominique Rousset, journaliste à France culture
Les accords commerciaux de nouvelle génération de l'UE : opportunités ou risques ?
Ernest Mandel, a heterodox Marxist economist, shows here how a political economist can analyse systems such as the Soviet Union.
The Nature and Economy of the Soviet Union
En trente ans, la finance est devenue toute-puissante. Pas un jour sans connaître les mouvements du FTSE ou du NASDAQ, pas une semaine sans analyse du change, pas un mois sans fermeture d’usine, pas un an sans inquiétude sur la dette publique, pas une décennie sans une crise financière. Le bilan macroéconomique de nos économies occidentales est peu glorieux : une croissance molle, des investissements atones, un chômage endémique, des inégalités croissantes. Le constat est sans appel : les politiques libérales ont déréglementé la finance, et la banque, qui accompagnait autrefois l’industrie dans ses investissements à long terme, lui fait aujourd’hui obstacle. La créativité des financiers s’est substituée à celle des entrepreneurs. Il est urgent de remettre la finance à sa place : ce n’est pas à l’économie d’obéir à la finance, mais à la finance de servir l’économie. Un ouvrage qui décrypte trente ans de financiarisation de l’économie, propose un examen détaillé de l’articulation entreprise/ finance et avance des propositions – analysées et commentées par Michel Aglietta – pour mieux penser l’économie réelle.
L'entreprise Liquidée
Faut-il donner un prix à la nature pour la protéger des impacts de l’activité humaine ? L'économiste écologique Aurore Lalucq revient sur cette question fondamentale et distingue monétarisation, marchandisation et financiarisation. Selon elle, ces trois concepts prennent place dans des situations totalement différentes et ne suivent pas les mêmes logiques.
Faut-il donner un prix à la Nature ?
La prostitution est-elle la pire des violences patriarcales exercée sur le corps des femmes, ou un travail pas pire qu'un autre ? Pour protéger les femmes, faut-il l’abolir ou donner plus de droits à celles qui l'exercent ? Ces deux positions antagonistes divisent profondément le mouvement féministe.
Le prix du sexe
Leçon du cours au Collège de France de Philippe Aghion "Économie des institutions, de l'innovation et de la croissance"
Pourquoi a-t-on besoin d'une théorie de la croissance ? 1/2
Dans cet interview Roger Guesnerie, titulaire de la chaire "Théorie Économique et Organisation Sociale" au Collège de France, donne un point de vue d'économiste néoclassique sur la pertinence de sa propre perspective.
Pourquoi s'intéresser aux raisonnements des économistes ?
Présentation générale des enjeux et objets d'étude d'une approche féministe de l'économie.
Les femmes et l'économie: quels enjeux
Ce court article reprend les idées directrices de l'introduction à l'économie autrichienne dans une version efficace et condensée, idéal pour ceux qui souhaitent la découvrir.
Les différences essentielles entre l'école autrichienne et l'école néoclassique
Dans cet entretien mené pour la revue Regards Croisés sur l'Économie, Christine Delphy donne des clés pour analyser le travail gratuit des femmes, rendu invisible dans la sphère économique. Le rôle des politiques publiques dans la perpétuation de cette organisation économique est également mis en lumière, ainsi que la difficulté pour les sciences économiques à capturer cette dimension genrée du travail.
L'économie féministe - Entretien avec Christine Delphy
La propreté c'est le vol ! Ceci est la citation de Proudhon qui est aujourd'hui encore connue - au cours de ce podcast, la pensée économique de ce penseur et remise dans le contexte. Quel rôle aux entreprises, à la propreté dans l'action politique ? France Culture en discussion avec deux universitaires spécialistes en la matière, Anne-Sophie Chambost et Edouard Jourdain.
Penser l'économie avec Pierre-Joseph Proudhon
Aussi bien sociologue, historien ou philosophe qu'économiste, Thorstein Veblen (1857-1929) est une figure majeure de l'histoire des sciences humaines et sociales. Cet ouvrage vise à faciliter l'accès du public francophone à sa pensée en proposant une lecture systématique de son œuvre.
Introduction à Thorstein Veblen
De la théorie du consommateur à la concurrence imparfaite, Bernard Guerrien et Véronique Parel permettent de donner aux débutant.e.s les bases de l'économie néoclassique de manière claire et distanciée. Sans passer par des exemples maladroits sinon absurdes, les auteurs donnent tout leur sens aux mathématiques et aux modèles utilisés par …
Microéconomie
Très à la mode, l'économie comportementale s'impose peu à peu comme le futur des sciences économiques. Jean-Michel Servet propose dans ce livre, maintenant en accès livre, une mise en perspective critique de cette approche.
L'Economie comportementale en question [ACCES LIBRE]
L'économie pour toutes, un livre que les Hommes devraient lire !
L'économie pour toutes
Une introduction critique et drôle à l'économie par Bernard Maris, économiste et journaliste à Charlie Hebdo.
Antimanuel d'économie
Introduction à John Roger Commons, un des fondateurs de l'institutionnalisme.
L'économie politique de John Roger Commons
Penser l'économie dans un monde fini, voilà le défi que s'est posé Herman Daly dans ce livre, "Economie stationnaire".
Economie stationnaire
Qu'est-ce qui explique la crise d'un modèle comme les Trente Glorieuses ? Quel type de capitalisme est en train de se mettre en place aujourd'hui ? Comment nos systèmes économiques évoluent-ils ? Combinant histoire, économie et politique, ce manuel de Robert Boyer introduit à la théorie de la régulation.
Économie politique des capitalismes
La finance est-elle structurellement instable ? Comment expliquer les crises financières ? Le regard de l'économiste Hyman Minsky.
Stabiliser une économie instable
Pollution, lobbying, détérioration de la santé des travailleurs, licenciements, les entreprises privées déchargent un grand nombre de coûts générés par leur activité sur la société. Comment les estimer ? Que faire ? Un excellent regard de l'économiste Karl William Kapp.
Les Coûts sociaux de l’entreprise privée
Juliet Schor amène à redéfinir la prospérité pour une société postcroissance.
La Véritable richesse [ACCES LIBRE]
Une théorie économique qui a les limites physiques de la planète comme point de départ, ça existe ? L'économie écologique, une introduction à un courant de pensée alternatif en économique à lire.
L'économie écologique
La science économique dominante est-elle impuissante face aux crises ? Existe-t-il une alternative ? Dans cet ouvrage collectif, Éric Berr (université de Bordeaux), Virginie Monvoisin (Grenoble École de management) et Jean-François Ponsot (université Grenoble-Alpes) présentent l'économie post-keynésienne, une approche novatrice de l'économie.
L'économie post-keynésienne
Dans un essai important, les deux sociologues montrent comment les femmes, dans la cellule familiale, sont systématiquement défavorisées face au capital.
Le genre du capital